Une ethnologie urbaine à partir des citadins et des logiques sociales, politiques et culturelles
Un travail ethnographique de quarante cinq mois passés à Rinelle, commune de la périphérie bordelaise, sur un terrain dit sensible, difficile, à risques nécessitant souvent plusieurs mises à l'épreuve...
A la lumière de leur propre expérience, quatre anthropologues examinent leur confrontation à la violence lors de recherches sur le terrainn, violence qui a pu les atteindre moralement, sinon physiquement. Ils mettent en lumière la difficulté de maintenir une barrière entre affects et neutralité scientifique.
Rédigés au cours des 25 dernières années, ces textes sur la politique, la loi, la liberté, la démocratie, la violence sont abordés sous différents angles : approche anthropologique, analyse socio-économique, réflexion philosophique. Leur unité réside dans le sentiment qu'il existe une puissance irréductible de désordre, de barbarie, de mort, symbolisée par la déesse grecque : Méduse.
Cette historienne rappelle comment cette zone, exemplaire de la problèmatique des frontières en Amérique centrale, est restée longtemps une frontière offerte aux aventuriers. Elle interroge l'existence d'une identification frontalière commune à tous les habitants de la zone afin de prouver que cette identification s'articule avec l'identification ethnique, nationale, régionale ou paysanne.
Etude sur la mobilité des lesbiennes. Comprendre ces femmes migrantes, les pratiques de l'Etat français qui restreignent leur mobilité...
A travers trois thèmes majeurs, les savoirs, les espaces et les situations, l'auteur propose de comprendre ce qui fait la ville actuellement. Les recherches faites en Afrique noire, en Amérique latine et en Europe permettent un regard révisé où la ville, malgré les divers modèles rencontrés, garde toute sa place dans une étude anthropologique de l'espace.
Enquête ethnographique menée à Barbès, au coeur du Paris dédié à l'immigration nord et ouest-africaine.